Branle & Fantasmes Gays
Samedi 1 décembre
Mehdi (10)
Il n’est pas loin de 18 heures lorsque nous arrivons au sauna. Un peu impressionné, Mehdi observe la décoration du majestueux hall d’entrée, les statues de marbre, les fauteuils Louis XV, les tableaux de style « primitifs flamands », des portraits d’austères bourgeois qui n’ont sans doute jamais pensé qu’ils seraient exposés un jour dans une maison de débauche.
- Bonsoir, vous êtes ensembles ?
- Oui.
- Voilà 19 et 20, bonne soirée.
- Merci, à tout à l’heure.
Nos places sont à l’entrée du vestiaire. Ce ne sont pas les meilleures car on y est sans cesse dérangé par les hommes qui entrent ou sortent du vestiaire.
- Pardon
Je referme la porte de mon armoire et me fais le plus mince possible pour laisser passer le jeune garçon qui veut entrer. Il me fait un grand sourire :
- Vous arrivez ou vous partez ?
- Nous arrivons. Pourquoi ?
- Pour rien, pour savoir. Vous êtes ensembles ? demande-t-il en regardant Mehdi.
- Oui
- Ah…
Il continue son chemin vers son armoire en se retournant pour nous regarder.
Mon « pourquoi » et sa réponse étaient parfaitement inutiles. J’avais très bien compris à sa façon de me regarder quel était la signification de sa question. Si j’avais été seul, je lui aurais donné une suite favorable sans hésiter. Ce n’est jamais désagréable de se faire draguer par un jeune garçon quand on est quinquagénaire.
- Tu le connais ? me demande Mehdi.
- Pas du tout, c’est la première fois que je le vois ici.
Mehdi est plutôt pudique et semble gêné de se déshabiller en public. Il se tient collé à son armoire et j’ai l’impression que s’il le pouvait il rentrerait dedans pour se changer.
- On doit enlever le slip ? Me demande-t-il en se mettant la serviette autour des reins.
- Oui.
Le jeune homme repasse avec le paquet de cigarette qu’il est allé chercher, frôle Mehdi qui se contorsionne pour enlever le slip en se cachant sous la serviette, il le prend par la taille pour se faufiler derrière lui. Mehdi se redresse rapidement, sa serviette tombe.
- Humm, les belles fesses, dit le jeune homme en me regardant avec un sourire
Puis il sort du vestiaire, non sans m’avoir touché les fesses au passage.
- Ils sont tous comme ça ? me demande Mehdi.
- Non, il y en a de plus discrets… mais tu en as aussi qui sont plus directs… Tu es prêt ?
- Oui
- Allons-y. D’abord une petite douche.
- Je te suis.
Il y a deux hommes sous la douche. Un petit gros, chauve et ventru qui se savonne une petite bite en érection tout en matant le grand musclé d’une trentaine d’année, bien membré qui se rince en bombant le torse.
J’enlève la serviette et prend place sous l’une des deux douches encore libre entre les deux hommes.
- Tu viens ?
- Oui, un instant.
- Allez, ne sois pas timide, viens. Ce n’est pas ici que tu va te faire violer.
- Non mais…
Le grand musclé a terminé de se doucher et s’en va, suivi sitôt après par le petit gros. Quand ils sont partis, Mehdi vient me rejoindre sous la douche
- C’est que je n’avais pas trop envie de montrer ça, me dit-il en me faisant voir une belle érection.
- Ne t’inquiète pas pour ça, c’est normal et ce n’est qu’à ton avantage.
- Oui mais on va me prendre pour qui ?
- Pour un homme très sexy qui est en pleine forme pour une bonne partie de sexe.
- Justement, on va me prendre pour un obsédé
- On l’est tous ici.
Quand nous avons terminé la douche, je l’entraîne vers le sauna. Trois hommes sont assis près de la porte d’entrée, deux autres discutent dans un coin et un sixième est allongé nu dans le fond. Je repère un endroit où nous pouvons nous allonger à notre aise.
- Quelle chaleur ici, me dit Mehdi
- Normal, c’est fait pour.
- Oui mais quand même.
- Fais comme moi, allonge-toi et laisse-toi transpirer, c’est excellent pour la santé. Tu veux la place du dessus ou celle du dessous ?
- Comme tu veux.
- C’est au-dessus qu’il fait le plus chaud.
- Alors prends-là. J’aurais bien assez chaud en bas.
Après avoir allongé ma serviette sur la banquette, je me couche. Mehdi essaie de se coucher sans ôter sa serviette mais il sursaute aussitôt.
- Aie, c’est brûlant.
- Oui, c’est malin de te coucher ainsi sur le bois brûlant, il faut te coucher sur ta serviette.
Je vois qu’il hésite, il regarde tout autour de lui et finalement se décide, enlève sa serviette, la met sur la banquette et se couche dessus.
C’est un va et vient incessant dans le sauna. Des hommes entrent, d’autres sortent. Certains ne restent que quelques secondes sans même s’asseoir. Il y a aussi ceux qui ouvrent la porte, passent le bout du nez et referment la porte sans entrer. Les deux bavards sortent ruisselant de sueur. Un homme d’une quarantaine d’année et d’allure athlétique entre, regarde le sablier et le retourne. Sans rien demander à personne, il jette de l’eau sur les braises et dissipe la vapeur en secouant sa serviette au dessus du brasier puis il se couche sur la banquette qui fait face à la nôtre.
- Je n’en peux plus, me dit Mehdi, c’est trop chaud.
- Oui, sortons prendre une bonne douche.
Deux hommes sont enlacés sous la douche. Ils s’embrassent, se caressent et se masturbent mutuellement sans se soucier du regard des hommes qui passent par là.
- Ils ne sont pas gênés ceux-là, me dit Mehdi qui semble avoir oublié sa pudeur pour se précipiter à poils sous la première douche disponible.
Après la douche, nous allons vers le hammam. J’enlève la serviette pour la mettre autour du cou d’un angelot de marbre qui se trouve près de la porte d’entrée.
- On y entre sans serviette ?
- Tu peux la garder mais tu ne pourras plus t’en servir après, elle sera trop humide.
- Ah, d’accord, me dit Medhi en enlevant la sienne pour la mettre avec la mienne sur l’angelot.
Le hammam est bondé de monde. Des hommes appuyés contre un muret regardent un quatuor en pleine action : un homme debout embrasse un autre en le branlant tandis qui troisième le suce tout en se faisant baiser par le quatrième. Nous nous frayons un chemin pour arriver un peu plus loin où un homme se branle en se faisant baiser par un autre. Plus loin encore cinq hommes en cercle serré qui s’embrassent et se masturbent allègrement…
Après avoir fait le tour, nous nous asseyons dans un coin tranquille. Quelqu’un vient aussitôt prendre place à côté de Medhi. Après quelques instants, il lui met la main sur la cuisse, puis progressivement monte pour finalement lui empoigner le sexe. Mehdi me regarde et se lève en me demandant :
- On va plus loin ?
- Oui.
Nous sortons du hammam, prenons une nouvelle douche puis montons vers le bain à bulles dans lequel deux hommes barbotent. Ils nous regardent entrer sans rien dire. C’est à peine s’ils répondent au bonjour que je leur dis.
- C’est toujours comme ça dans le hammam, me demande Mehdi quand nous sommes installés ?
- Non, mais aujourd’hui, c’est vendredi. Il y a pas mal de monde qui passe à la sortie des bureaux et qui viennent se décharger avant d’aller passer le week-end en famille avec leur femme et leurs enfants.
- Ce sont des hommes mariés.
- Beaucoup oui, je crois. D’ailleurs, tu vas voir. A l’heure qu’il est, ça va vite se vider.
- Ah bon ?
- Oui, tu comprends, les hétéros ne peuvent pas s’attarder trop longtemps. Ils peuvent dire qu’ils sont allés boire un verre avec des collègues, qu’ils ont été coincés dans les embouteillages ou qu’ils ont fait des heures sup, mais il y a des horaires raisonnables qu’ils doivent respecter s’ils ne veulent pas avoir des ennuis avec leur bonne femme.
Après 10 minutes à barboter dans le bain à bulles, nous prenons une nouvelle douche puis remontons au vestiaire pour prendre nos cigarettes. Comme prévu, il y a beaucoup de monde qui se rhabille. Les honnêtes pères de famille se préparent pour aller embrasser leurs enfants après avoir baisé leurs amants.
- Tu vois, dis-je à Mehdi en blaguant, dans quelques années, tu feras comme eux. Tu te rhabilleras pour aller retrouver ta femme et tes enfants.
- Ca pas question. C’est honteux de faire ça.
- Honteux ? Pourquoi ? Chacun y trouve son compte, tu peux me croire.
- Oui mais enfin, ce n’est pas très honnête.
- Mais si. Ce n’est pas parce qu’ils viennent ici qu’ils ne sont pas des bons maris et des bons pères. C’est simplement une petite récréation pour eux et pour nous ça fait des hommes en plus pour nous amuser.
Après avoir pris une serviette sèche au bar et une bière pour étancher une grande soif, nous passons au salon télé. Un septuagénaire est endormi dans un fauteuil tandis qu’un grand blond sec est assis en tailleur dans un autre avec la main plongée entre les jambes sous la serviette. En nous voyant arriver, il retire sa main et ajuste sa serviette pour ne pas nous laisser voir à quelle activité coupable il était en train de s’adonner. Avec Mehdi, nous prenons place sur un canapé et regardons ce qui passe à la télé : gros plan sur un beau cul blanc qui se fait bourrer par une grosse pine de black avec des gémissements pour tout dialogue. Les plans se succèdent. On passe du va et vient de la pine, au balancement des grosses valoches du black, puis au visage grimaçant du blanc avant d’en revenir au va et vient puis au visage en sueur du black, bref rien de passionnant, toujours le même genre de spectacle. Je préfère généralement regarder les spectateurs et leurs réactions plutôt que ce qui passe à la télé. Mais là, pour le moment, il n’y a pas grand-chose à voir non plus. Le vieux continue à dormir et le fait entendre par ses ronflement, le grand blond n’ose plus se branler depuis que nous sommes arrivés mais jette fréquemment des regards dans notre direction. Mehdi est très attentif à ce qui se passe à la télé. Ca l’excite manifestement comme peut en attester sa bandaison. Le noir vient de se retirer du cul du blanc et se fait jouir sur son dos en se branlant après avoir retiré son préservatif. Il n’y a pas à dire, mais c’est une belle et abondante jouissance. Mehdi s’est pris la queue en main et commence à se masturber. Je ne peux pas le laisser faire seul. Je lui caresse la cuisse pour l’encourager, lui détache la serviette, me débarrasse de la mienne et me penche pour lui faire une fellation. Le grand blond nous regarde puis enlevant aussi sa serviette recommence à se branler. Je me lève pour me mettre à genoux devant Medhi et continuer la fellation en me branlant. Le grand blond se lève et vient se mettre à côté de nous en se branlant. Il approche sa queue de Mehdi qui ne réagit pas, ni dans un sens ni dans l’autre. Je me redresse et embrasse Mehdi à pleine bouche, puis je lui glisse à l’oreille :
- Tu peux le sucer si tu veux.
- Non fais-le toi.
- Tu veux qu’il te suce pendant que je le suce ?
- Oui, il peut.
Je me penche vers la bite du blond et le suce pendant qu’il suce Mehdi. Le grand blond fait bien son travail : il lèche, suce, branle, regarde la bite de Mehdi, puis il se redresse pour se pencher devant lui en lui montrant ses fesses en les écartant pour lui montrer l’anus qu’il a chaud et qu’il veut se faire dilater. Je me place face au blond en lui présentant ma queue dont il s’empare. Medhi, regarde les fesses, passe ses doigts sur l’anus et me regarde comme pour me demander la permission. Je lui fait un petit signe d’encouragement et demande au blond s’il n’a pas de préservatif. Il acquiesce et se penche pour prendre le préservatif et la pochette de lubrifiant qu’il avait attaché à la cheville. Je leur fais signe de passer dans le fond de la salle où se trouve des matelas. Je me mets à genoux devant Medhi et lui enfile son préservatif. Le blond se met à 4 pattes, le cul en l’air offert à Medhi qui l’encule rapidement tandis que je me place pour que le blond puisse me sucer.
La séance de baise à 3 se déroule comme toujours dans ces cas-là et les hommes de passage dans la pièce s’arrête pour nous regarder. Nous sommes vite entourés de mecs qui se branlent en assistant à la scène.
Finalement, Mehdi se retire du cul, et comme il l’a vu faire quelques instant plus tôt à la télé, enlève le préservatif et gicle sur le dos de la lope blonde. Je me redresse et en embrassant Mehdi me soulage sur le même dos. Le blond se retourne et se branle pour se faire jouir sur son ventre. Quelques uns des spectateurs viennent aussi se terminer debout au dessus du blond.
Avec Medhi, nous nous essuyons, remettons nos serviettes autour de nos reins, embrassons le blond pour le remercier et descendons prendre une douche.
A suivre...
Si vous aimez cette histoire écrite par Jean dites-lui en laissant un petit message.
Passez aussi faire un tour sur son blog : D-Blog Gay pour homo
A Cuir-Ville, il n'y a pas de chômage, pas de criminalité ni de pollution
Il n'y a que des beaux mecs que vous pouvez voir sur le blog de Cuir Gay
Bon week-end de plaisirs gays
kiss
On s'ennuie pas dans les sauna :-))))
J'me suis encore sturbe en lisant :-)
Este historia esta muy muy padre !!!!
J\\\'adore lire tous les samedi la petite histoire et vivement que sa continue, pour moi c\\\'est un petit rituel de penser qu\\\'une histoire m\\\'attend.. gRACIAS pour tous sa !!!!!
Cette histoire est toujours aussi bandante. Merci
superbe épisode très ban----. mmmmhh.
surtout, continue cette magnifique histoire. je ne loupe pas 1 épisode; au rendez-vous tous les samedis.
bye et bonne continuation
RickyXIX